Infections des espaces profonds du cou et de la face dans le service d'ORL et de chirurgie Cervico-Faciale du Centre Hospitalier Universitaire Souro Sanou de Bobo-Dioulasso

Objectif : Décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs des Infections des Espaces Profonds du Cou et de la Face (IEPCF) dans le service d'ORL et de Chirurgie Cervico-faciale du CHU Souro Sanou. Matériel et méthodes : Une étude rétrospective réalisée dans le service d'ORL et de Chirurgie Cervico-faciale du CHU Souro Sanou sur la période du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2016 a permis de colliger les dossiers cliniques de 41 malades hospitalisés pour une IPCF. Résultats : Les tranches d'âges de 0-5 ans, 20-25 ans et 25-30 ans représentaient 41,47% des cas. Le sex- ratio était de 1,16. La tuméfaction cervicale, la fièvre et la dysphagie représentaient les principaux signes fonctionnels présentés par les patients. Les cellulites cervicales et cervico-thoracique représentaient 36,59% des cas d'IEPCF. L'antibiothérapie à large spectre associée à un acte chirurgical dans 60,97% des cas avait été le principe du traitement. Les taux de guérison et de létalité étaient respectivement de 88% et de 5%. Conclusion : Les IEPCF sont susceptibles de donner des complications évolutives imprévisibles et graves pouvant mettre en jeu le pronostic vital du patient. La prise en charge correcte nécessite des moyens diagnostiques performants en imagerie médicale, un traitement antibiotique à large spectre et une connaissance anatomique des espaces cervicaux profonds du cou et de la face

Dyspnées en milieu hospitalier ORL du CHU Souro Sanou : aspects épidémiologiques, étiologiques, thérapeutiques et évolutifs

Objectif : Décrire les aspects épidémiologiques, étiologiques, thérapeutiques et évolutifs des cas de dyspnées dans le service d'ORL/CCF du CHU Souro Sanou. Méthodologie : Il s'agit d'une étude rétrospective et descriptive qui a colligé les dossiers cliniques de 151 patients hospitalisés pour une dyspnée dans le service au cours de la période de janvier 2012 à décembre 2016. Résultats : Les patients de 0 à 5 ans et de 5 ans à 10 ans représentaient 53,64% et 12,58%. Les corps étrangers des voies respiratoires étaient les plus fréquents avec 28,48% des étiologies. Les amygdalites hypertrophiques et obstructives associées aux végétations adénoïdes et les végétations adénoïdes isolées représentaient chacune 12,88%. Les taux de guérison et de décès étaient de 84,11% et de 9,27%. Le cancer de l'hypopharynx était la principale cause de décès avec 21,43% des cas. Conclusion : Les dyspnées en ORL sont des urgences diagnostiques et thérapeutiques. Les causes variées nécessitent un plateau technique adapté et du personnel qualifié